L’Homme, directeur et architecte de son Histoire… par LIMEN.

Avez-vous déjà pensé à toutes ces « dates prophétiques » concernant notre futur proche ?

Ces derniers temps il semblerait que le monde de la communication concentre toute l’attention des spectateurs et lecteurs sur un véritable calendrier des évènements catastrophiques, semant en même temps un vent de préoccupations pour le futur, conjointement à la crise présente, ils risquent de briser l’équilibre psychologique et quotidien d’un bon nombre de personnes, déjà mises à rude épreuve par l’effondrement de la sécurité d’avoir un travail, sécurité économique, et par conséquent, dans beaucoup de cas, sécurité familiale et affective.

L’information est devenue une scène mondiale sur laquelle des présumés experts et prophètes de la dernière heure s’affrontent en « tirant les dates » auxquelles, selon eux, doivent advenir des évènements ou phénomènes déjà enracinés dans d’antiques prophéties ou des études de grands esprits.

Mais combien de fois nous fût-il possible de vérifier avec certitude les sources officielles des évènements annoncés ?

Dans ma majorité des cas on parle « d’interprétations délibérées » des prophéties. Pensons à présent à cet « énorme sujet » du 21 décembre 2012 : Nostradamus ou le peuple Maya au complet, bien loin d’énoncer une date précise de la fin du monde, se limitaient à raconter des visions du futur qui se présentaient à eux, dans le premier cas, ou de grands processus de changements physique et spirituels, pour les seconds. Qui, vu l’importance de leur portée, n’adviennent pas du jour au lendemain. C’est ainsi que par le passé ont fait tous les prophètes désignés en tant que tels. Pourquoi ?

Leurs intentions étaient celles d’avertir l’Homme afin qu’armé de sa conscience, il puisse réfléchir et agir pour améliorer sa réalité et son avenir.

Mais aujourd’hui, semer la terreur en annonçant des « délais », a comme unique but de créer la confusion, de bloquer l’action collective en jouant sur la peur, en plus de préparer le terrain à une négativité et une méfiance générale. Permettant ainsi à n’importe qui de forger de toutes pièces des évènements ad hoc afin d’ancrer leur domination sur la psyché et les réactions du peuple, ce dernier se sentant incapable d’une quelconque défense contre cette soi-disant « fatalité ».

Aujourd’hui, tous les projecteurs sont braqués sur le 11 mai 2011, date d’un présumé tremblement de terre dans la capitale romaine qui n’aurait pas été confirmée, même après une profonde recherche, par le séismologue Raffaele Bendandi dans son étude.

A nouveau dans ce cas-ci, en soulignant des images-symboles comme celle des derniers tremblements de terre et désastres naturels, l’attente autour de cette date particulière s’est transformée en oppression, et, si le grand architecte qu’est la Nature ne le réalise pas, ce seront les hommes eux-mêmes à le faire, en ce jour comme ceux le précédant ou le suivant.

Rien, en réalité, n’advient ou n’est prédit par hasard : prenons le temps de la réflexion à propos de toutes les causes qui constellent notre Histoire, causes volontairement déclenchées afin d’obtenir des effets particulièrement commodes. Chaque époque est riche d’exemples : çà se passe lors des conflits, des crises, comme cela se passe en ce moment lors d’une véritable cascade de révélations à propos de l’existence d’aliens, révélations qui semblent tendre vers un prochain délai tout neuf.

Naturellement, ceci ne sont que des théories, réflexions, mais je vous invite à réfléchir, à grader vous yeux grands ouverts et vos esprits lucides, afin de ne point entrer dans ce cercle vicieux des préjugés et de la peur dans lequel l’on voudrait nous faire entrer. Tout n’est pas parfaitement comme on vous l’a présenté, parce qu’en « les dires » et « les faits », il y aura toujours la Volonté de chacun.

Bien à vous, LIMEN.