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Limen 23: La conscience
9 septembre 2011

Les “engrenages” de la dépendance.

Tous, sur notre route de la vie, nous nous battons contre des difficultés plus ou moins grandes, obstacles qui nous guidant à travers de nouvelles expériences, prêtes à nous faire évoluer par quelques blessures et cicatrices comme entre escalades et sourires. Mais malgré que nous sachions que les problèmes sont des « dimensions » inévitables et nécessaires pour notre parcours d’évolution, ils ne nous trouvent pas toujours prêts, parfois jusqu’à nous rendre complètement aliénés, au point que nous nous croyons incapables de les surmonter. Nous nous rabattons alors sur l’aide de « saints » ou « médiums » déguisés en sauveurs et souvent de mèche avec certaines organisations, réseaux et groupes frôlant les limites de la légalité, comme, pour les plus connus « La roue de la fortune » - connue également comme « La roue de la solidarité ».

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Sous l’apparence d’un jeu où chacun joue pour soi, illustré par des figures géométriques comme la pyramide ou un enchaînement de cercles concentriques, ce sont en réalité de véritables lobbies étendus au niveau national et international, au même titre que les lobbies économiques ou religieux desquelles nous savons un peu plus.

Leur force réside en ce bouche-à-oreille entre ignare et ingénus, ou encore en ces « publicités payantes » cachées par une conversation publique ou personnelle de la part de charlatans jouant sur les métaphores et les mots-clés afin d’amener toujours plus de public.

Ces cercles, en offrant un apparent soutien moral et une volonté solidaire envers leur prochain inconnu, demandent à leurs membres de leur verser d’importantes sommes d’argent sous la table, lors de rencontres privées, en promettant de les rendre à leur propriétaire, et même plus, à conditions qu’ils arrivent à leurs fins, au centre du cercle ou au sommet de la pyramide.

Les conditions semblent simples mais toujours fort vagues : afin d’arriver à la conclusion d’un des niveaux, chaque participant (restant toujours très peu informé des mouvements des autres) est convaincu de verser encore plus d’argent par des moyens détournés ou d’autres personnes afin de pouvoir passer les niveaux et les épreuves.

Les mouvements de l’argent liquide se cachent sous l’appellation de « don » à ceux qui se trouvent déjà au sommet, complétant ainsi la multiplication des sommes monétaires et transformant ce « don » en justification valide dans le cas qu’advienne un quelconque contrôle de la part d’un tiers ou des autorités.

Tout se base sur la confiance envers des inconnus détenteurs des règles du jeu, les seuls à conserver l’argent de tous, à contrôler les gains que chacun, à détenir les grosses sommes, en racontant de beaux mensonges à tous. Personne d’autre ne connaît le véritable nombre de participants, comme le fait qu’il n’est jamais certain qu’ils arrivent à leurs fins, étant donné qu’il faut toujours trouver des gens disposés à entrer dans le réseau, ce qui tient plus de la chance que d’un travail personnel.

A un moment donné, quelqu’un restera sur le carreau, déçu. Mais il n’en parlera à personne, de peur de perdre la face ou de se confronter au jugement d’autrui : pour cette raison, le système continue d’être divulgué depuis des dizaines d’années, étant qualifié de « sûr » et « infaillible » et devient une roue dans un engrenage infini.

Je vous invite à réfléchir sur la dangerosité de ces mécanismes qui se moquent de ceux qui ont vraiment besoin d’espoir, et qui le cherchent là, parce qu’ils n’ont pas les moyens de chercher ailleurs. « Donner » ne signifie pas obliger quelqu’un à payer un inconnu, obliger la personne à rester en un système qui ne satisfait que les intérêts des plus hauts placés, en promettant qu’un jour il recouvra ses « dons ». Ou en donnant de faux espoirs à des travailleurs besogneux, les rendant esclaves d’une recherche désespérée. Ceci n’est que du pur égoïsme.

 dipendenza

« Donner » est un geste spontané provenant du cœur, sans obligation et sans échange. Ainsi, aider les gens à retrouver leur paix intérieur n’est pas un service pour lequel on devrait être permis de toucher de l’argent, ou créer des dépendances. Mais ce doit être un geste d’amour qui apporte aux gens la foi en eux-mêmes : nous sommes les artifices de notre destin karmique, chaque individu ayant le sien, créé afin de nous enseigner ce Pas en avant qui nous semble si difficile mais qui, une fois que nous sommes à bout de forces, offre réellement la réalisation d’un bonheur durable, celui de l’Esprit.

Affectueusement,

limen 23 photo

 

 

 





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